Traduit de
l’anglais par Marcel Charbonnier
Le libéralisme
moderne est aujourd’hui le paradigme dominant, aux
Etats-Unis, et il joue un rôle fondamental en Europe, en
Russie post-soviétique, et ailleurs. Cette ligne politique
est prêchée par le conglomérat puissant des mass média
mondiaux, dont les éléments semblent indépendants entre eux
– pour la galerie –, tout en véhiculant le même message, que
James Pétras qualifie de « Message de la Tyrannie du
Libéralisme » [1].
« Tyrannie
libérale » : voilà un expression qui peut frapper certains
d’entre vous, de par l’oxymore qu’elle renferme – sinon la
contradiction dans les termes – le libéralisme affectionnant
de se donner lui-même à voir sous l’aspect d’un territoire
de liberté entièrement neutre – plutôt que pour ce qu’il
est, en réalité, à savoir une idéologie – et sous celui d’un
arbitre garantissant le pluralisme confessionnel et la
liberté, alors qu’il s’agit d’une idéologie fondamentalement
antireligieuse.
Le libéralisme est
cette sorte d’idéologie qui dénie en être une. Posez la
question à un libéral : immanquablement, il vous répondra
qu’il est opposé à la domination d’une quelconque idéologie,
ou à celle d’une quelconque religion…
Afin de tenter de
percer cette laque protectrice, nous mettrons en pratique
certaines idées du penseur allemand (aujourd’hui disparu)
Carl Schmitt, qui a eu à connaître la nature véritable du
libéralisme, de la manière la plus cruelle qui soit, après
la défaite militaire et la conquête de l’Allemagne, en 1945.
Carl Schmitt vécut quelque temps dans les zones sous
occupation soviétique et américaine, qui allaient devenir,
plus tard, respectivement, la République Démocratique
Allemande (RDA) et la République Fédérale d’Allemagne (RFA).
Se fondant sur son
expérience comparative de ces deux formes d’occupation, Carl
Schmitt observa que le libéralisme américain est une
idéologie de combat, beaucoup moins encline au compromis que
le communisme soviétique. Les Américains exigeaient de lui
qu’il apporte la preuve de sa croyance en la démocratie
libérale, alors que les Russes ne lui avaient jamais demandé
de prêter serment sur un exemplaire du Manifeste communiste
de Karl Marx !
Cette expérience
vécue conduisit Schmitt à conclure que le libéralisme
moderne américain n’est en aucun cas un paradigme exempt
d’idéologie, uniquement à base de « vivre, et laisser
vivre », mais bel et bien une idéologie constituée – une
idéologie encore bien plus dangereuse que ce communisme
qu’il abhorrait.
Pour Schmitt,
l’équilibre traditionnel des forces était menacé par
l’empire mondial aérien et maritime anglo-américain,
triomphant depuis peu, lequel avait pour fondement une
idéologie agressive. C’est la raison pour laquelle il salua
l’arrivée de la Guerre froide, convaincu qu’il était que,
seule, l’URSS était en mesure de contenir la déferlante
idéologique américaine.
Ces dernières
années, avec l’invasion américaine de l’Afghanistan et de
l’Irak, beaucoup d’autres penseurs ont été amenés à partager
la prise de conscience qui fut celle de Schmitt, à savoir
que le libéralisme est une idéologie planétaire agressive,
qui prône certains principes devant être mis en œuvre
manu militari dans le monde entier.
De même qu’un
client attablé au restaurant et une huître, sur sa glace
pilée, décriraient à n’en pas douter de deux manières pour
le moins divergentes l’arrivée sur la table d’une bouteille
de Chablis et de rondelles de citron, les principes du
libéralisme sont susceptibles d’être décrits aussi bien en
des termes positifs qu’en des termes négatifs …
Examinons donc, si
vous le voulez bien, la carte de notre restaurant, d’un
point de vue dual. Voyons… voyons : qu’allons-nous
commander ?
- Droits de
l’homme, OU Négation des droits collectifs, (en entrée) ?
- Droits des
minorités, OU Déni des droits de la majorité (en plat de
résistance) ?
- Droits des
minorités, OU Dissolution de la famille ?
- Propriété privée
des médias, OU Droit exclusif du capital à former l’opinion
publique ?
- Droits des
femmes et protection de la famille, OU Dissolution de la
famille ?
- Mariage
homosexuel, OU déni du caractère sacré du mariage ?
- Antiracisme, OU
déni du besoin d’enracinement, dans l’acception donnée à ce
terme par Simone Weil ?
- Autonomie
économique, OU mise au ban de toute entraide sociale
mutuelle (en termes théologiques d’agapè et de charité) ?
- Séparation de
l’Eglise et de l’Etat, OU liberté de la propagande
antichrétienne et interdiction de la mission chrétienne dans
la sphère publique ?
- Elections des
gouvernements par le peuple (« démocratie »), limitée par la
conformité des électeurs au paradigme libéral, OU déni de
toute autodétermination authentique (pour le dessert) ?
Carl Schmitt
professait un précepte fondamental : toute idéologie est une
doctrine crypto-religieuse. Ou, pour reprendre ses propres
termes ; « la totalité des concepts les plus prégnants de la
doctrine moderne ne sont que des concepts théologiques
sécularisés ».
A la lumière de
cette vision des choses, comparons le communisme et le
libéralisme :
Bien que né en
Occident, le communisme a émergé pour la première fois dans
une société formée par l’Eglise orthodoxe russe, et il
présentait des caractéristiques que l’on pouvait s’attendre
à trouver dans une orthodoxie laïcisée [2]. Les poètes ont
bien senti cela ; ainsi, Alexander Blok chanta un Christ, à
la tête de ses douze (apôtres) Gardes Rouges, « arborant un
drapeau rouge, invulnérable à la mitraille, flottant
au-dessus du blizzard, le front ceint d’une couronne de
roses blanches » [3]. Aux jours révolus de l’Union
soviétique, les Russes proclamèrent le principe chrétien :
« L’homme est l’ami de l’homme, Camarade et Frère ! » [4].
Les communistes russes méprisaient le confort matériel,
comme leurs prédécesseurs orthodoxes, plaçant leur
sobornost’ (leur catholicité, leur « être ensemble »,
l’Eglise) et leur solidarité au-dessus de toutes les autres
vertus [5].
La solidarité et
la catholicité sont des traits qu’ont en partage des
idéologies auxquelles le libéralisme est fondamentalement
hostile. La semaine passée, Yehuda Bauer, directeur du
Centre Yad Vashem, Grand-Prêtre du culte holocaustique, a
déclaré, lors d’une conférence prononcée afin de tenter de
contrebalancer la Conférence de Téhéran :
« Il y a certes de
grandes différences entre le national-socialisme, le
communisme soviétique et l’Islam fondamentaliste. Mais il y
a, aussi, entre eux, d’importants parallélismes. Tous trois
sont – ou plutôt, étaient – des mouvements religieux, ou
quasi religieux. Incontestablement, la croyance quasi
religieuse inhérente à l’idéologie nazie joua un rôle
central dans l’existence même du régime et dans sa
politique. Or, c’est l’idéologie nazie qui fut le facteur
causal déterminant de l’Holocauste ; le marxisme-léninisme
était le dogme quasi religieux selon lequel tout le monde
devait prêter serment, dans l'Empire stalinien. Il en va de
même en ce qui concerne l’Islam radical. » [6]
C’est
manifestement vrai, ou, à la lumière des propos de Carl
Schmitt, c’est plutôt un truisme : s’il s’agit bien d’une
idéologie, cette idéologie a bien des connotations
théologiques. Nous noterons que Bauer n’a pas mentionné une
importante idéologie pourtant contemporaine des trois
idéologies qu’il a citées – contemporaine, et en guerre
contre elles. Voici, de cela, une cinquantaine d’années –
tout récemment, donc, à l’échelle historique – les
marxistes-léninistes, les nationaux-socialistes et les
libéraux réglèrent leurs différends sur les champs de
bataille de l’Europe. Et pourtant, Bauer, un libéral s’il en
fut jamais, fait bizarrement l’impasse sur le libéralisme…
Pourquoi ?
Au-delà de sa
lâcheté, l’omission – ô combien significative – de Bauer
comporte un message théologique fondamental : la
revendication, par le libéralisme, d’une transcendance. Un
libéral place en effet le libéralisme au-dessus des
religions « ordinaires », au-dessus des autres idéologies –
sur un plan plus élevé que tout construit religieux ou
idéologique. Aux yeux d’un libéral (comme Bauer), les
adeptes de toute idéologie autre que le libéralisme sont
« totalitaires » ou « fanatiques ».
Cette attitude
arrogante des « seuls détenteurs de la vérité » que
prétendent être les libéraux n’est pas sans évoquer le
narratif judaïque de l’Ancien Testament, dans lequel les
adorateurs du Dieu Unique sont exaltés vers un niveau
supérieur à celui des « païens ». Théoriquement, cette
attitude de supériorité fut héritée par les trois grandes
religions de notre ouikouméné, et donc par le christianisme
occidental, par le christianisme oriental et par l’Islam,
tout aussi bien ; mais elle n’y a jamais été intégrée.
Ainsi, jamais un chrétien orthodoxe ne s’est considéré
au-dessus des musulmans, ni des catholiques.
Toutefois, le
judaïsme moderne (qui diverge largement du judaïsme
biblique, dans d’autres domaines) a, quant à lui, conservé
cette prétention insupportable à la supériorité, héritée de
son prédécesseur.
La réticence, qui
est celle de Bauer, à nommer la composante religieuse du
libéralisme nous fournit l’indice qu’il y a sans doute
quelque chose que Bauer souhaite maintenir celé. Mais voici
un indice supplémentaire :
Tout en persistant
à rechercher des parallèles entre les trois mouvements qu’il
place sur la sellette, il introduit leur commun
antagoniste :
« Tous trois, ces
mouvements ciblent les juifs, en qui ils voient leur
principal ennemi, ou leur ennemi immédiat : les nazis les
ont assassinés ; les soviétiques ont planifié, en 1952, de
déporter tous les « juifs soviétiques » en Sibérie, avec
l’intention évidente de faire périr la plupart d’entre eux ;
quant au message génocidaire adressé aux juifs par l’Islam,
il a le mérite d’être clair… »
Si Bauer pensait
que son affirmation à propos des nazis était aussi exacte
que son assertion à propos des soviétiques et des musulmans,
alors il aurait dû présider la Conférence de Téhéran, en
qualité de négationniste émérite !
Si, en revanche,
il ne croit pas un mot de ce qu’il avance lui-même, c’est un
menteur, doublé d’un diffamateur.
L’histoire des
« Soviétiques projetant de déporter les juifs » est un
bobard israélien aussi faux qu’un billet de 3 dollars, qui a
été, lui aussi, totalement démonté [7]. Si, en 1940, Staline
et Hitler avaient eu à leur disposition ces propos tenus de
Bauer, ils n’auraient pas fait la guerre. Mais ce qui nous
importe, c’est le fait que Bauer conçoive tout mouvement
moderne fondé sur la solidarité, la catholicité et la
communauté, comme « anti-juif » ; le libéralisme étant,
quant à lui, manifestement, à ses yeux, aussi juif que la
carpe farcie…
Qu’est, en
réalité, le libéralisme ? Certains auteurs marchent dans les
brisées de Max Weber, et qualifient le libéralisme de
protestantisme laïcisé. D’autres mettent l’accent sur sa
tendance anti-religieuse et anti-ecclésiale, voyant dans le
libéralisme une forme sécularisée de satanisme. Le regretté
Alexander Panarine considérait qu’il s’agissait d’une forme
d’idolâtrie fondée sur le « mythe païen à base de
marchandises décontextualisées et de leurs consommateurs
désocialisés. »
Armés de la thèse
de Schmitt et du témoignage de Bauer, nous pouvons conclure
ceci : la doctrine « de la démocratie libérale et des droits
de l’homme », véhiculée par les marines américains au-delà
du Tigre et de l’Oxus, est une forme de judaïsme sécularisé.
Etant donné la
prédominance des juifs dans les mass média, et en
particulier parmi leurs magnats, il n’est parfaitement
naturel que l’idéologie dont ils se font les promoteurs soit
si chère au cœur des juifs. Ses adeptes font leur les
attitudes juives classiques, et le « caractère unique
d’Israël » est un des préceptes de cette école
« non-religieuse », soit sous la forme du « caractère
exceptionnel » de l’Holocauste, soit sous celle d’un
attachement « unique » à la Palestine, ou encore d’un amour
« unique » pour la liberté et la diversité.
De fait, tandis
que des mosquées brûlent, en Hollande, et que des églises
sont détruites, en Israël, aucune émotion particulière ne se
soulève, comparée à celle qui est mise en branle dès
l’instant où un graffiti fait son apparition sur le mur de
quelque synagogue. Les Etats-Unis notent leurs alliés en
fonction de leur attitude vis-à-vis des juifs. Le Temple de
l’Holocauste (que d’aucun appellent « Musée ») trône, non
loin de la Maison Blanche. Le soutien à l’Etat juif est le
nec plus ultra, pour les hommes politiques
américains.
Bauer décrit
l’horreur d’une possible victoire nazie en des termes
graphiques : « Il n’y aurait plus de juifs, parce qu’ils
auraient tous été éliminés. Cela aurait mis un terme à
l’histoire en tant que telle. »
Autrement dit :
l’histoire, aux yeux de Bauer, est une histoire de juifs.
Pas de juifs = pas d’histoire. Le reste de l’humanité, ce ne
sont que des moutons, exempts de toute mémoire et de tout
devenir.
Le judaïsme
sécularisé n’éprouve aucune aversion envers le judaïsme,
lequel est effectivement la seule religion protégée, dans le
discours libéral dominant.
Quand des Russes
ont tenté d’appliquer la Loi d’Incitation à la Haine à des
diatribes juives anti-chrétiennes, ils ont été condamnés,
non seulement par des corps constitués juifs, mais aussi par
la Maison Blanche et par la Communauté européenne !
La semaine
dernière, un rabbin Lubavitch a exigé que les arbres de Noël
qui ornaient l’aéroport de Seattle, aux Etats-Unis, en
soient retirés, à moins qu’on installât une ménorah géante,
à côté ! L’aéroport a procédé à l’enlèvement des résineux,
s’excusant de son manque d’expertise en « anthropologie
culturelle ». Les écoles de la ville de New York
n’autoriseront aucune mention de Noël ; en revanche, elles
célèbreront les fêtes de Hanukkah, le Ramadan, ainsi que
celle, débile, de Kwanza, au motif qu’il s’agit de fêtes
multiculturelles, ce que n’a pas l’heur d’être Noël, à leurs
yeux. (Vdare.com est une bonne source, pour la guerre contre
Noël, dont l’existence est pourtant niée mordicus par
les médias). Toute référence au Christ est combattue par le
réseau des organismes de défense des droits de l’homme,
l’Anti-Defamation League, l’ACLU [Université californienne
de Los Angeles, ndt] et autres gendarmes du Politiquement
Correct, qui n’élèvent jamais la moindre objection à
l’ostension de symboles religieux juifs.
Quand l’orthodoxie
sécularisée – le communisme russe – a conquis des
territoires, ses tenants ont partagé leur foi et leurs
ressources avec les peuples conquis. De fait, la Russie
soviétique était un fournisseur net de ses soi-disant
« satellites », et elle se saignait aux quatre veines pour
soutenir Cuba, l’Allemagne de l’Est, la Hongrie, la Pologne
et les Pays baltes. Après 1991, les pays ex-soviétiques
restèrent propriétaires de grandes entreprises industrielles
et de complexes énergétiques dont ils avaient été totalement
dépourvus jusqu’à leur intégration au sein du grand
Commonwealth soviétique.
Un des slogans les
plus percutants des destructeurs libéraux de l’URSS
n’était-il pas, d’ailleurs : « Il y en a marre, de nourrir
des étrangers ! »
C’est afin de les
piller et de les détruire que le judaïsme sécularisé
conquiert, quant à lui, des territoires. Après quarante
années de domination juive en Palestine, aucun bâtiment n’a
été construit par les autorités, mais des milliers, en
revanche, ont été détruits. Bien qu’entièrement sécularisé,
l’Etat juif incarne la peur juive paranoïaque et
l’exécration de l’étranger, tandis que les politiques
cabalistiques du Pentagone ne sont qu’une autre
manifestation de cette même peur et de cette même
exécration, à l’échelle planétaire.
Le jihad laïc juif
en Irak a transformé la fertile Mésopotamie en terrain
vague. Les pays qui ont été totalement subjugués par les
Libéraux – Haïti, le Malawi – sont les plus pauvres du
monde.
Hé là ! Arrêtez !
Allez-vous protester…
Quelle tombereau d’imbécillités ! Le judaïsme est une des
grandes religions monothéistes ; ses adeptes croient en ce
même Dieu auquel nous, chrétiens et musulmans, croyons. Les
judaïstes sont nos camarades, dans la lutte commune contre
la subversion athée. Le judaïsme n’a rien à voir avec le
culte anti-spirituel, matérialiste et antireligieux de la
mondialisation, du néolibéralisme, du consumérisme, de
l’aliénation, du déni des racines, de la destruction de la
famille et de la nature. C’est l’exact contraire, qui est
vrai : le judaïsme postule la primauté de l’esprit, le
caractère sacré de la famille, la préservation de la
nature ; les communautés juives sont d’ailleurs bien connues
pour leur solidarité et leur soutien mutuel, pour leurs
traditions et pour l’être ensemble du peuple-uni-en-Dieu,
non ?
C’est là, en
effet, une objection forte ; et apparemment, elle fait voler
en éclats notre caractérisation du libéralisme en judaïsme
sécularisé. Mais : en apparence, seulement… Car cette
objection s’appuie, de fait, sur une prémisse erronée. Le
judaïsme (à l’instar du dieu romain Janus) a deux visages :
l’un d’eux est tourné vers les juifs ; l’autre est tourné
vers les goyim – les non-juifs. Ceci a pour effet de
produire deux séries d’exigences : celles qui sont adressées
aux juifs ; et celles qui sont adressées aux goyim. C’est là
la différence fondamentale qui existe entre le judaïsme,
d’une part, et le christianisme, l’Islam et le bouddhisme,
d’autre part.
Aucune de ces
grandes religions ne formule la moindre exigence envers ceux
qui n’en sont pas les adeptes, si ce n’est celle d’y
adhérer, par conversion…
La seule chose que
veuille l’Eglise, de la part d’un non-chrétien, c’est qu’il
devienne chrétien, qu’il se convertisse.
Le judaïsme, quant
à lui, ne veut nullement faire d’un goy un juif… C’est là
quelque chose de quasiment impossible, de quasiment interdit
et, assurément, de peu recommandable. En revanche, le
judaïsme impose des exigences impérieuses à tout non-juif
qui a le malheur d’être en son pouvoir. Ce non-juif doit se
garder d’imiter un quelconque juif ; il est par conséquent
interdit, pour un goy, d’avoir une religion : le goy ne doit
pas pouvoir célébrer ses propres fêtes religieuses.
Le goy n’est pas
autorisé à aider ses propres frères en religion ; il doit se
contenter de rester du bétail économique.
Le déni des
droits collectifs :
Dans le judaïsme,
les goyim ne disposent pas de droits collectifs. Les juifs
sont fondés à prendre part à la société en tant que groupe,
mais les non-juifs, quant à eux, doivent jouer individuel,
ce qui se résume dans l’attitude type : « Vous, vous avez
des droits individuels ; nous, nous avons des droits
collectifs. » La propriété collective des goyim est
considérée en déshérence, abandonnée. Ainsi, dans l’Etat
juif, des juifs s’emparent en toute liberté des terres
appartenant collectivement à des Palestiniens ; ce n’est
d’ailleurs qu’à propos de la confiscation de terres
palestiniennes privées que la discussion est, à l’extrême
rigueur, permise. Dans le judaïsme sécularisé libéral, il
faut briser la solidarité entre les travailleurs ; les
syndicats doivent être démantelés. En revanche, la
solidarité entre riches est permise. La privatisation est un
tel déni des droits collectifs : dès lors qu’un capital
n’appartient pas à une personne privée riche, il est livré à
la foire d’empoigne.
Les droits des
minorités et le déni des droits de la majorité :
Dans le judaïsme,
une majorité de non-juifs n’a aucun droit – certainement pas
sur des juifs – et, de cela, le libéralisme a entièrement
hérité. Dans la Russie des années 1991 – 1993, la victoire
du libéralisme sur le communisme a été obtenue au moyen de
la dé-légitimation, par les médias, de la Majorité : on
qualifia les Russes de « majorité agressive et obéissante »,
par opposition à la Minorité Eclairée des Oligarques Juifs.
Un discours éclairé, en Occident, se doit, à l’ordinaire, de
comporter au minimum une référence, fût-elle cachée, à John
Stuart Mill, à Madison, à Alexis de Tocqueville et à la peur
de « la tyrannie que pourrait exercer la majorité »…
Propriété privée
(par opposition à publique) des médias – Ou : droit exclusif
, pour les riches, de formater l’opinion publique :
Un journal au
capital public se voit généralement opposer, par contraste,
les « médias libres » – comme si un journal appartenant à
quelque juif fortuné pouvait être de quelque façon que ce
soit plus libre qu’un journal appartenant à un Etat, à une
Eglise ou à un syndicat…
Les droits des
femmes et les droits des homosexuels :
Le judaïsme ne
reconnaît pas la famille goy, et cet état de fait est
entièrement passé, par héritage, dans le libéralisme. Les
libéraux ne croient pas en la famille des non-privilégiés ;
ils veulent la démanteler.
L’antiracisme :
L’antiracisme,
pour un juif, est un outil, qu’il utilise dans sa lutte
naturelle contre la population indigène ; dans le paradigme
libéral, l’antiracisme permet l’importation d’une
main-d’œuvre à prix cassés, ce qui permet de ruiner les
syndicats et de procéder, à l’échelle mondiale globalisée, à
une véritable course aux salaires les plus bas.
Le judaïsme
considère le bien-être social comme un trait exclusif
de la communauté judaïque, tandis que les goyim ne sont pas
autorisés à disposer de prérogatives telle l’agapè, à
des fins d’entraide et de protection mutuelles. Les libéraux
oeuvrent d’arrache-pied à la démolition de la sécurité
sociale, à moins qu’elle ne serve à soutenir l’activité de
leurs firmes et de leurs trusts, ou de politique
gouvernementale visant à apporter des subsides à des
immigrants et à provoquer un bouleversement démographique –
mesure ad hoc ayant pour finalité de saper les communautés
nationales et d’ethniciser la vie politique.
La liberté de la
propagande anti-chrétienne :
Le libéralisme ne
combat aucunement le judaïsme : au contraire, il mène une
lutte de tous les instants contre le christianisme. Dans
l’Amérique libérale, des juges condamnent l’Eglise
catholique, en raison de ses enseignements, interdisent les
arbres de Noël et publient une nouvelle version – expurgée –
de la Bible.
La démocratie :
Dans le paradigme
libéral, si vous n’êtes pas d’accord avec les idées
libérales, votre voix ne compte pas : un anathème contre la
Tyrannie de la Majorité est en effet immédiatement lancé. Si
vous êtes d’accord avec les idées libérales, peu importe
pour qui vous votiez, dès lors que le résultat reviendra
toujours rigoureusement au même. On qualifie ainsi Israël de
« démocratie », bien que la majorité de ses goyim ne
disposent pas du droit de vote, et bien que ceux qui peuvent
voter y soient tenus à l’écart du pouvoir, au nom de la
« majorité juive ». Les victoires démocratiques du Hamas (en
Palestine) et de Lukashenko (en Biélorussie) ont été
considérées illégales ; en Serbie, on a recommencé les
élections jusqu’à ce que le résultat escompté ait été
obtenu.
Ainsi, nous
parvenons à la conclusion suivante :
Le libéralisme
américain contemporain est un judaïsme sécularisé à l’usage
des Gentils. Il ne représente en aucun cas une libération
d’on ne sait trop quelle pression religieuse, comme
l’affirment ceux qui en sont les adeptes.
Pour quelle(s)
raison(s) le Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont-ils
succombé à cette idéologie pour le moins étrange ?
On trouvera une
réponse – plausible – à cette question dans l’histoire
anglaise. Selon les études effectuées récemment par Mark
Thomas, de l’Université de Californie (Los Angeles), des
tribus saxonnes pré-chrétiennes ont conquis l’Angleterre,
tout au long d’une période s’étendant du 5ème au
7ème siècle, établissant une « société
d’apartheid » constituée d’une dizaine de milliers
d’envahisseurs contrôlant près de deux millions d’indigènes.
Ces envahisseurs finirent par supplanter totalement les
indigènes : « Leur élite conquérante anglo-saxonne a pu
s’installer rapidement, en ayant plus d’enfants susceptibles
d’atteindre l’âge adulte, grâce à sa puissance militaire et
à ses privilèges économiques. Les membres de cette élite
saxonne ont, par ailleurs, veillé à ce que les gènes bretons
de la population indigène ne contaminent pas l’élite
anglo-saxonne, en régulant fortement les mariages mixtes,
dans le cadre d’un système d’apartheid qui eut pour effet de
germaniser le pays, tant culturellement que génétiquement.
Résultat : la population de la Grande-Bretagne est très
largement d’origine génétique germanique, et elle parle une
langue essentiellement germanique », écrit Mark Thomas [8].
C’est ainsi qu’une
partie de la population britannique conserve une mémoire
innée d’une stratégie évolutionniste efficace, qui ne manque
pas de présenter des similarités avec l’apartheid, né avec
la mise en application de principes « judaïques ». les juifs
n’ont pas l’exclusivité de la malfaisance (ils n’ont donc
pas à percevoir de royalties…), et l’étrange flirt
britannique avec le mythe des Tribus Perdues a bien plus à
voir avec les Saxons que non pas avec les Israélites…
Aussi longtemps
que l’Angleterre demeura catholique – et, par conséquent,
chrétienne –, cette tendance fut tenue en respect.
Mais vint la
Réforme, avec son importation massive d’idéologie judaïque
puisée dans l’Ancien Testament, suivie de celle d’ouvrages
talmudiques imprimés en Hollande, durant la Révolution
orangiste.
C’est alors que la
muselière catholique se défit : immédiatement, le système
des ‘enclosures’ se mit à dévorer la campagne anglaise
traditionnelle. Par cette grande fringale de privatisations,
les propriétaires terriens divisèrent, privatisèrent et
enclorent les prés communaux (pour les rendre inaccessibles
aux paysans désormais sans terres).
Comme leurs
précurseurs juifs, ils méprisaient les droits collectifs des
classes indigènes défavorisées, ces « goyim » de leur
« Nouvel Ordre » (pas encore « Mondial » ! ndt).
Les maîtres saxons
appliquèrent cette stratégie en Irlande et au Pays de Galle,
puis, plus tard, en Amérique du Nord et en Australie,
causant l’extinction quasi totale des millions d’indigènes
de ces malheureuses contrées.
Beaucoup de
Britanniques, d’Américains et d’Australiens conservent la
mémoire de cette stratégie – ô combien – efficace ; ceci
fait d’eux des gens enclins aux politiques philojudaïques et
aux mesures quasi judaïques.
Assurément, ce
n’est pas seulement en Angleterre que se sont produites une
telle colonisation et une telle formation d’une caste
militaire dominante. Ainsi de la conquête aryenne, dans la
tradition indienne, ou encore du pouvoir des chevaliers
francs, en France.
Les Français ont
résolu le problème, au moyen du grand Rasoir National
inventé par le Dr. Guillotin, lors de la Grande Terreur de
1793, au cours de laquelle l’idée d’une aristocratie au sang
bleu fut dénoncée avec véhémence par les révolutionnaires,
dont on sait qu’ils appartenaient à la classe moyenne (du
« Tiers Etat », ndt).
Aujourd’hui encore, la Polonais nobles se
targuent d’être les descendants des Sarmates, donc : de
non-Slaves, par opposition aux Polonais ordinaires,
lesquels, eux, sont des Slaves…
C’est d’ailleurs
cette « revendication sarmate » de la noblesse polonaise
(qui comporte un mépris implicite évident pour les Polonais
non-nobles, perçus comme des étrangers), qui fut l’une des
principales raisons du fait que la Pologne a toléré, et
réchauffé en son sein, la plus importante communauté juive
de tous les temps…
Partout où elle
conquiert la haute main, la doctrine juive séculière
libérale génère d’énormes fossés entre des castes
supérieures et des castes inférieures. Ainsi, il est de fait
qu’aux Etats-Unis, soixante millions de citoyens survivent
avec 7 dollars / Jour – voire moins –, tandis qu’une
minorité favorisée de happy few possèdent des fortunes
colossales, qu’ils ne savent comment entamer [9]. Cette état
des choses est le résultat accompli d’une stratégie
évolutive particulièrement réussie, aux yeux d’une
oligarchie régnante. Cette stratégie connaît un tel succès
qu’il se pourrait fort que la majorité dominée soit amenée à
prendre, un jour, des mesures drastiques pour en modérer le
succès, et donc les effets calamiteux.
Mais la
disparition totale du libéralisme n’est pas, pour autant,
souhaitable.
Ramené à des
proportions acceptables, débarrassé de sa doxa exclusiviste,
cantonné à sa petite niche écologique, le libéralisme peut
avoir son utilité, dans une société solidaire, un peu à la
manière d’un ventilateur, dans une pièce où il fait trop
chaud.
L’important, c’est
de pouvoir appuyer sur un bouton, pour l’arrêter… Ou de
pouvoir tirer la prise…
Veillons, en tous
les cas, à ce qu’il ne nous transforme pas en glaçons !…
=======
Notes :
[1] :
http://www.rebelioin.org/petras.english/cultural_imperialism.htm
[2] :
http://www.israelshamir.net/English/Re_Easter.htm
[3] :
http://www.poemhunter.com/aleksandr-aleksandrovich-blok/poet-35200/
[4] :
http://www.time.com/time/magazine/article/9,9171,895551-3,00.html
[5] :
http://www.orthodoxresearchinstitute.org/articles/dogmatics/savich-catholicity.htm
[6] :
mms://207.232.26.152/events/bauer.wma
[7] :
http://www.lechaim.ru/ARHIV/125/kost.htm
[8] :
http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/5192634.stm
[9] :
http://wsws.org/articles/2006/dec2006/ineq-d12.shtml
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Remerciements
J’exprime toute ma
gratitude à Dan Elpenor et Ken Freeland pour leur relecture
de ce texte et leur aide précieuse.
I.A. Shamir
http://www.israelshamir.net/English/Eng7.htm